Mettre un peu d'huile sur le feu
Poursuite du processus d'immigration canadien. En attendant la délivrance de la résidence permanente qui me mettra définitivement à l'abri d'un départ précipité, je me suis vu attribuer un permis de travail ouvert d'une durée d'un an, juste histoire de s'assurer que je ne tombe pas dans un entre-deux qui compromettrait ma couverture médicale. C'est en effet le 15 octobre qu'expire mon permis de travail précédent.. À trois jours près, je devenais illégal...
Sinon, je suis plongé depuis deux jours dans la lecture d'Anticancer, le dernier bouquin de David Servan-Schreiber. Après "Guérir", dans lequel le neuropsychiatre explorait les voies alternatives pour guérir le stress, la dépression et l'anxiété sans médocs, il se penche cette fois-ci sur les méthodes complémentaires pour mieux vivre son cancer, mettre toutes les chances de son côté, ou tout simplement s'en prémunir. L'auteur sait bien de quoi il en retourne, puisque il a lui-même été atteint d'un cancer du cerveau il y a quelques années.
Pour moi, cet ouvrage tombe vraiment à pic, car il vient me renforcer dans l'idée que la guérison n'est pas seulement attribuable aux produits médicamenteux que l'on veut bien ingurgiter, mais aussi à une hygiène de vie, non seulement alimentaire, physique, mais aussi morale voire spirituelle. Le fait est que depuis mon retour du centre Hippocrates, je me sens un peu perdu, trop cartésien pour simplement croire qu'il suffit de manger des graines de lapin pour guérir. J'ai personnellement besoin de faits, d'arguments scientifiquement avérés, et ce sans pour autant renoncer au méthodes plus alternatives qui peuvent avoir leurs effets.
Je ne suis pas en train de remettre en question l'approche d'hippocrates. Bien au contraire. Je pense que ces trois semaines de cure m'ont grandement aidé à désintoxiquer mon organisme de toutes les cochonneries reçues ces derniers mois. Mon système immunitaire en est resorti, j'en suis persuadé, boosté et plus à même d'encaisser ce nouveau traitement expérimental auquel je prends part au Jewish. Je garde aussi de ce séjour l'idée tenace que ce que l'on mange détermine directement notre capacité à pouvoir lutter contre les maladies. Gras saturés, polyinsaturés, viandes issues d'élevages extensifs boostés aux antibiotiques, pesticides etc... sans compter les aliments en apparence naturels, mais déjà maintes fois raffinés (farines, huiles).
Tiens, en parlant d'huiles, je joins ici un petit schéma fort explicite expliquant les différentes phases d'élaboration des huiles que l'on retrouve majoritairement dans le commerce. Il est bien loin le temps du pressage à froid des olives vertes!! On comprend mieux alors l'absolue nécessité de se cantonner aux huiles issues d'une première pression dite "à froid", que l'on peut qualifier d'"huiles vivantes" comparé aux "huiles mortes".
En passant, pour celles et ceux qui se disent que la margarine est préférable au beurre, saviez-vous que les graines d'oléagineuses employées pour sa fabrication sont généralement traitées en début de processus avec un solvant? De l'hexane ou encore de l'acétone pour être plus précis, qui ont pour propriété de permettre une extraction maximale des graisses, et qui présentent l'avantage de pouvoir être presque (notez le "presque") entièrement récupérés après extraction. Bon appétit...